L’écho du CSEC Safran Aircraft Engines du 9 juin

L’écho du CSEC Safran Aircraft Engines du 9 juin

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EDITO – Le cadre des négos se précise
Une situation qui se dégrade mais des chiffres qui changent peu, c’est en substance le message passé par Olivier Andries lors du CSEC du 9 Juin. Le constat se fait notamment sur l’activité MRO qui subit une baisse d’activité un peu plus forte que prévue, les autres métriques restant sensiblement les mêmes.

La Direction travaille aussi sur une réorganisation ayant pour objectif d’augmenter notre productivité. Cette orientation est paradoxale alors que nous subissons une sous-charge. Il nous faut encore en comprendre la raison.

En parallèle du déroulement économique de la crise, des négociations sont en cours :

1/ Avec l’état et la filière aéronautique, qui a abouti ce mardi à une annonce gouvernementale autour notamment de 3 axes :
• Les fournisseurs français, très fragilisés, qui pourront accéder à un fond alimenté par le publique et le privé.
• Un mécanisme de financement de la R&T à hauteur de 50% par l’état, pour accélérer les projets environnementaux.
• La volonté de poursuivre l’activité partielle sur 2021, voir 2022. La négociation se poursuit sur ce sujet qui demeure structurant pour la suite.

2/ Avec le Groupe Safran, dans l’objectif d’acter fin juin 2020 une boite à outil qui sera ensuite utilisée dans les Sociétés du Groupe. Les mesures d’âges sont actuellement en cours de discussion, et pour l’instant elles ont une portée symbolique (rachat d’un trimestre).

L’enjeux de cette période est de créer le cadre le plus favorable possible en amont de la négociation Safran Aircraft Engines qui débutera fin juin 2020. Le CSE Central a d’ores et déjà lancé une expertise des comptes du premier semestre 2020 pour quantifier la profondeur des mesures et les limiter à leur strict nécessaire. Nos représentants sont totalement mobilisés pour porter nos intérêts collectifs. La meilleur façon de les aider ? Relayer leurs messages dans l’entreprise et sur les réseaux sociaux afin d’intensifier le lobbying social envers la Direction.

EN BREF – Gue-guerre de chefs
TCI, fond actif qui détient plus de 5 % du capital du groupe Safran et 6,34 % des droits de vote, estime que ce n’est pas le moment de changer de capitaine. Il demande le maintien de Ph. Petitcolin à son poste. Ce dernier semble y être favorable, au détriment d’O. Andries qui devrait reprendre le poste en janvier 2021.
Quelle qu’en soit l’issue, cette « guerre des chefs » se déroule à un moment peu opportun pour le Groupe et elle aura forcément des conséquences sur les négociations. Espérons que nos dirigeants sauront faire la part des choses ?
Si vous voulez des informations complémentaires, n’hésitez pas à contacter vos représentants CFECGC locaux !
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